Enquête réalisée en ligne du 28 au 29 mars 2024. Échantillon de 2 220 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1 976 personnes inscrites sur les listes électorales françaises. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).
Paris, le 3 avril,
Dans la perspective des élections européennes de 2024, Toluna Harris Interactive s’associe avec Challenges, M6 et RTL afin de déployer un baromètre d’intentions de vote hebdomadaire puis quotidien.
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Voici les enseignements de la dernière vague de ce baromètre :
- À ce jour, le RN reste nettement en tête des intentions de vote et confirme une tendance à la hausse qui se dessine depuis janvier (31%, +3 points depuis le début de l’année). À l’inverse, la liste Renaissance poursuit une courbe légèrement baissière sur la même période (17%, -2 points depuis janvier). Avec 13% d’intentions de vote, la liste PS et Place Publique consolide sa 3 position derrière ces deux listes.
- À moins de 3 mois du scrutin, la notoriété des têtes de liste reste encore fragile et inégale. Seulement 4 candidats sont plutôt bien identifiés par une large majorité de Français : Marion Maréchal (86%), Jordan Bardella (85%), Jean Lassalle (77%) et Florian Philippot (73%). Les autres têtes de listes souffrent d’un déficit de notoriété, y compris lorsqu’elles ont déjà conduit une liste en 2019. Par exemple, seuls 61% des Français indiquent connaître suffisamment Manon Aubry pour pouvoir exprimer une opinion à son égard, 57% pour Raphaël Glucksmann et 53% pour François-Xavier Bellamy. Valérie Hayer quant à elle est identifiée par moins d’un Français sur deux (45%), tout comme Marie Toussaint (37% de notoriété).
- Au-delà de cet enjeu de notoriété, l’image des candidats interroge également. Rappelons que d’une manière générale la défiance vis-à-vis des représentants politiques est forte en France. Sans surprise, cette dernière touche également toutes les têtes de listes testées : pour chacune d’entre elles, la proportion de Français indiquant en avoir une mauvaise opinion dépasse la part de ceux qui les perçoivent positivement. Notons que le solde est particulièrement négatif pour Florian Philippot, François Asselineau et Manon Aubry. Et que Marion Maréchal, si elle est bien identifiée, clive fortement : 30% des répondants en ont une bonne opinion mais 56% une mauvaise, dont 39% une « très mauvaise », soit le niveau le plus élevé de l’étude (devançant de peu Florian Philippot ayant 38% de « très mauvaises opinion »).
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