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Comportements d’achat et de vente de biens immobiliers

Enquête réalisée en ligne du 4 au 11 avril 2024. Échantillon de 1 503 personnes représentatif des Français âgés de 25 à 65 ans. Méthode des quotas et redressements appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).

Paris, le 21 mai,

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  1. A l’issue de ce premier trimestre 2024, les transactions déclarées évoluent très sensiblement à la hausse, que cela concerne les achats ou les ventes.
    • Les transactions immobilières relatives à l’achat d’un bien immobilier au cours des 3 dernières années progressent, pour tous les types d’usages (résidences principales, résidences secondaires, biens locatifs). Un cinquième (25%) des Français âgés de 25 à 65 ans déclarent avoir acheté une résidence principale, c’est-à-dire un niveau similaire à ce qui a été observé en 2021. Mêmes enseignements en ce qui concerne les ventes, avec une progression sur tous les types d’usages, avec 11% des 25-65 ans qui indiquent avoir vendu leur résidence principale, soit un score comparable à celui de 2021 (10%). Les 25-34 ans, les Franciliens et les CSP+ sont les profils les plus surreprésentés concernant ces transactions immobilières.
  2. En ce qui concerne le budget alloué pour acquérir une résidence principale, il progresse continuellement depuis 2022, tandis que le recours au crédit régresse
    • Plus de la moitié (55%) des acquéreurs (sur les 3 dernières années) déclarent avoir dépensé plus de 200 000€ dans le cadre de cet achat. Pour autant, nous observons une baisse du recours au crédit, continue depuis 2022 (75%, -9 points vs. 2022). De plus, la durée de ces crédits tend également à reculer depuis 2 ans (42%, -11 points vs. 2022). Les acheteurs ayant tendance à s’endetter davantage à court terme.
  3. Des intentions d’achat qui progressent également
    • Des intentions de transactions immobilières qui apparaissent également en légère progression, là aussi tirées par les 25-34 ans, les Franciliens et les CSP+. L’Ile-de-France (27%) et le Centre-Val-de-Loire (22%) sont les régions dans lesquelles plus d’un quart de 25-65 ans envisagent d’acquérir une résidence principale dans les 24 prochains mois, tandis qu’ils ne sont que 13% en Bretagne et 14% en Bourgogne-Franche-Comté.
  4. Des principaux vecteurs et types d’informations qui restent les mêmes, mais une progression du recours aux applications et aux avis clients
    • Le contact avec les professionnels de l’immobilier (70%), les sites d’annonces (70%), et les vitrines des agences immobilières (70%) apparaissent toujours comme les 3 sources d’informations privilégiées dans le cadre de la recherche d’un bien immobilier. Notons néanmoins une forte progression des applications (44%, +5 points) et des opérations spéciales de type « Ventes Privées » (23%, +4 points).
    • Les photos (22%), la description détaillée (16%) et la localisation précise (15%) du bien immobilier restent également les 3 principaux types d’informations recherchés par les intentionnistes d’achat de résidence principale, malgré un recul de l’importance de ceux-ci. Les informations sur le quartier/la ville (30%), et les avis clients de l’agent/l’agence (15%) apparaissent comme des vecteurs d’information en forte progression.
    • Enfin, la vérification de la solvabilité des acquéreurs apparait comme le service le plus intéressant (20%) parmi les intentionnistes de vente d’un bien immobilier, et d’autant plus parmi les 35-49 ans (27%).
  5. Une progression du recours aux professionnels de l’immobilier, catalysée par une amélioration de leur image
    • Les professionnels de l’immobilier bénéficient d’une image en progression (71% de « bonne image », +6 points) ; une progression continue depuis le début de l’observatoire en 2015 (+17 points vs. 2015).
    • Une progression de la bonne image des professionnels de l’immobilier qui a permis une hausse déclarée depuis 2022 du recours à ces derniers. En effet, les trois quarts des récents acquéreurs (75%) et vendeurs (76%) indiquent être passés par une agence immobilière ou un professionnel de l’immobilier pour réaliser leur(s) transaction(s) immobilière(s).
  6. Malgré un déficit d’information à ce sujet, des propriétaires et des Français intéressés pour réaliser des travaux de rénovation énergétique
    • Seule une courte majorité (61%) des 25-65 ans déclarent être bien informés concernant les aides et dispositifs disponibles pour la rénovation énergétique des logements, et à peine davantage chez les propriétaires (64%). Parmi ces derniers, 6 sur 10 (60%) déclarent avoir l’intention de réaliser des travaux de rénovation énergétique (26%), ou en avoir déjà réalisé récemment (34%). Ces travaux concerneraient pour les deux tiers de ces intentionnistes en des petits travaux à bénéfices immédiats (64%), plutôt que d’importants travaux qui requièrent un budget conséquent (36%).
    • Globalement, les Français feraient à la fois confiance aux professionnels du secteur du bâtiment/de l’énergie (98%), à leur banque (93%) et aux professionnels de l’immobilier (89%) pour les accompagner dans le cadre de travaux de rénovation énergétique.
    • Enfin, plus de 6 Français sur 10 (62%) seraient prêts à acheter un bien immobilier classé F ou G en termes de performance énergétique, quitte à réaliser des travaux par la suite, dans le but de réaliser des économies sur l’acquisition du bien. Une opinion qui est surreprésentée en agglomération parisienne (75%).

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