Enquête réalisée en ligne le 9 janvier 2024, après la nomination de Gabriel Attal en tant que Premier ministre. Échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : Sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Paris, le 9 janvier,
Gabriel Attal, qui vient d’être nommé Premier ministre, bénéficie de la confiance de 56% des Français. Ce score, qui peut apparaitre flatteur (rappelons que 50% des Français lui accordaient leur confiance en décembre dernier alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse ), est proche de ceux mesurés pour Édouard Philippe (53%), Jean Castex (56%) et un plus élevé que celui d’Élisabeth Borne (44%) après leurs arrivées à Matignon. Sans surprise, les niveaux sont très élevés de la part des électeurs d’Emmanuel Macron (85%) et élevés chez ceux de Valérie Pécresse (63%) quand bien même l’orientation politique initiale (à gauche) du nouveau Premier ministre a été rappelée au cours de ces dernières heures. Si une minorité des autres électorats (39% des électeurs de Marine Le Pen et 39% de ceux de Jean-Luc Mélenchon) indiquent accorder leur confiance à Gabriel Attal, notons qu’il ne s’agit pas d’une défiance nette de la part de ces franges de la population.
Ses traits d’image se caractérisent en premier lieu par le dynamisme (80%), le fait qu’il apparaisse respectueux (73%), sympathique (72%), courageux (71%) et compétent (66%). Outre ces dimensions personnelles, 67% des Français estiment qu’il a bien géré son précédent mandat de ministre, 61% qu’il a de bonnes idées pour la France, 57% qu’il comprend bien les préoccupations des Français et la même proportion (56%) qu’il peut réformer le pays dans le bon sens. Les deux caractéristiques négatives testées sont celles le qualifiant le moins : 53% le jugent autoritaire et 39% seul, isolé.
Dans le détail, les électeurs d’Emmanuel Macron (plus laudateurs que les autres) mettent plus en avant que la moyenne des Français sa capacité à pouvoir réformer le pays dans le bon sens ou encore le fait qu’il a de bonnes idées pour la France.
Enfin, les priorités assignées au nouveau gouvernement s’inscrivent logiquement dans celles préexistantes : le pouvoir d’achat (67%), le système social (49%), l’insécurité (46%), l’éducation (46%), l’immigration (44%), le dérèglement climatique (35%) et la lutte contre le terrorisme (33%). Les électeurs d’Emmanuel Macron évoquent le pouvoir d’achat en première position mais suivi par l’éducation, le système social et l’insécurité.