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Harris Interactive réalise des intentions de vote à la Primaire de la gauche et interroge les Français sur les candidats de cette Primaire

Enquête réalisée en ligne du 2 au 4 janvier 2017. Échantillon de 478 inscrits sur les listes électorales déclarant qu’ils iront certainement voter à la Primaire du Parti socialiste et de ses alliés, issus d’un échantillon de 6 245 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e), ainsi que vote au 1er tour de l’élection présidentielle de 2012 pour les intentions et les motivations de vote.

Paris, le 5 janvier 2017 – Harris Interactive a constitué, avec France Télévisions, un panel de citoyens : 2017idées. Les citoyens sont invités à parler de politique, de l’actualité, des enjeux de la campagne… Harris Interactive s’appuie sur ce panel pour réaliser des enquêtes et des sondages pré-électoraux (relatifs à la Primaire de la gauche et à l’élection présidentielle) dans le cadre de l’Emission Politique présentée par David Pujadas, Léa Salamé et Karim Rissouli, et diffusée sur France 2. Cette semaine, Harris Interactive a interrogé les Français sur leurs intentions de vote à la Primaire de la gauche ainsi que sur les candidats de cette Primaire.

Que retenir de cette enquête ?

A moins de trois semaines du 1 tour de la Primaire organisée par le Parti socialiste et ses alliés, et avant les débats qui rythmeront la courte campagne, France Télévisions a sollicité Harris Interactive afin d’interroger un échantillon représentatif de 6 245 Français à propos de ce scrutin, et plus particulièrement un échantillon de 478 personnes déclarant qu’elles iront certainement voter à cette Primaire.

  • 42% des Français inscrits sur les listes électorales indiquent s’intéresser beaucoup ou assez à cette Primaire, soit un recul de 8 points par rapport au mois de décembre 2016. Notons néanmoins un plus fort intérêt auprès des sympathisants de gauche, socialistes principalement (78%), mais également proches d’autres formations (58%).
  • Les intentions de vote – alors que les candidats sont désormais connus – sont plutôt flatteuses pour Manuel Valls, si l’on regarde le premier tour. Crédité de 43% des suffrages exprimés, l’ancien Premier ministre devance nettement ses concurrents, bien qu’en recul de 2 points[1] par rapport à décembre dernier. Deuxième homme de ce scrutin dans les intentions de vote (25%), l’ancien Ministre de l’Economie Arnaud Montebourg recule lui aussi (-3 points) et ne conserve désormais qu’une courte avance sur Benoît Hamon (22%), qui a bénéficié d’une dynamique très positive au cours des dernières semaines (+11 points). Le prédécesseur de ce dernier au Ministère de l’Education nationale, Vincent Peillon, obtient quant à lui 7% des intentions de vote (non testé lors de la précédente étude réalisée avant l’annonce officielle de sa candidature). Notons que les sympathisants du Parti socialiste se déclarant certains d’aller voter à la Primaire expriment une claire préférence pour Manuel Valls (57%) alors que les proches des autres formations de gauche se tournent davantage vers Arnaud Montebourg (33%) et plus encore Benoît Hamon (45%, +26 points par rapport au mois de décembre).
  • A ce jour, les intentions de vote de 1 tour permettent d’envisager deux hypothèses de second tour : un duel Manuel Valls-Arnaud Montebourg ou un duel Manuel Valls-Benoît Hamon. Dans les deux cas, les répondants choisissent majoritairement Manuel Valls (55% et 57%) contre Arnaud Montebourg (45%, en recul de 4 points par rapport à cette même hypothèse de 2 tour testée en décembre) ou Benoît Hamon (43%). Comme au premier tour, notons le soutien important dont bénéficie l’ex-Premier ministre parmi les sympathisants socialistes (68%) alors que ses deux concurrents sont bien davantage soutenus par les sympathisants de gauche non socialistes. En cas d’élimination de leur candidat dès le premier tour, les électeurs d’Arnaud Montebourg, comme ceux de Benoît Hamon, qui expriment un vote au second tour choisiraient pour les 3/4 d’entre eux l’opposant à Manuel Valls.
  • Comme lors de la précédente vague d’enquête réalisée il y a un mois, l’honnêteté du candidat demeure le premier critère déclaré du choix de vote : 77% des électeurs exprimant une intention de vote au 1 tour de cette Primaire de gauche déclarent que cela comptera beaucoup dans leur choix (+2 points). Cette dimension est particulièrement mise en avant par les électeurs de Benoît Hamon (84%) mais aussi ceux de Manuel Valls (79%). Rappelons que lors de la Primaire de la droite, ce critère n’apparaissait qu’en 4 position, à hauteur de 67%, dans une enquête menée début novembrer.
  • 71% des personnes interrogées (+2 points) indiquent également que le projet de leur candidat motive beaucoup leur intention de vote, cette proportion montant à 78% parmi les électeurs déclarés de Benoît Hamon et 74% parmi ceux d’Arnaud Montebourg, contre 67% parmi les électeurs de Manuel Valls. Les intentions de vote en faveur de l’ancien Premier Ministre semblent reposer davantage sur sa personnalité (74%) et sa capacité perçue à bien porter l’image de la France à l’étranger (70%) ainsi que sur la volonté de ses électeurs de le voir se qualifier avec certitude au 2 tour (70%). En revanche, aussi bien Benoit Hamon qu’Arnaud Montebourg sont aujourd’hui portés dans les intentions de vote par des électeurs qui déclarent que comptera beaucoup pour eux la capacité du candidat à porter des idées nouvelles (respectivement 70% et 66%, contre 61% pour Manuel Valls). Les dimensions de personnalité, mais aussi les réflexions stratégiques de qualification pour le 2 tour de la Primaire ou lors de l’élection présidentielle, revêtent moins d’importance pour leurs électeurs que pour ceux de Manuel Valls. Relevons que pour aucun des trois candidats, et en dépit de leur expérience au sein d’un gouvernement, le critère du bilan n’est « beaucoup » pris en compte par plus d’un répondant sur deux (45% pour les électeurs de Manuel Valls, 40% pour ceux d’Arnaud Montebourg, 38% pour ceux de Benoît Hamon).