Enquête réalisée en ligne du 27 au 28 juin 2024, soit avant, pendant et après le débat télévisé entre Olivier Faure, Gabriel Attal et Jordan Bardella sur France 2. Échantillon de 2 443 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 2 182 personnes inscrites sur les listes électorales françaises. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).
Paris, le 28 juin,
Dans la perspective des élections législatives 2024 (consécutives à la dissolution de l’Assemblée nationale), Toluna Harris Interactive s’associe avec Challenges, M6 et RTL afin de déployer un baromètre d’intentions de vote.
Que retenir de cette enquête ?
Pour cette dernière mesure avant le scrutin du 1 tour dimanche, le Rassemblement National est stable avec 34% d’intentions de vote déclarées, devant le Nouveau Front populaire (28%, + 1 point) et Ensemble (20%, -1 point). Les Républicains, de leur côté, obtiendraient 6% des suffrages (stable).
Ces mesures, ainsi que l’analyse des rapports de force entre les différentes formations et alliances politiques nous permettent de dessiner les contours de ce à quoi pourrait ressembler la prochaine Assemblée nationale.
Le Rassemblement National pourrait obtenir entre 220 et 260 sièges, auxquels s’ajouteraient 20 à 35 sièges issus de l’alliance passée avec Éric Ciotti. Le Nouveau Front populaire formerait un groupe de 120 à 150 députés, tandis que la coalition Ensemble constituerait le troisième groupe de l’Assemblée nationale avec 80 à 130 sièges.
Une projection qu’il est nécessaire de regarder avec prudence. Le niveau de participation, les dynamiques locales (l’implantation des candidats, l’origine partisane de ceux qui se présentent sous les couleurs du Nouveau Front Populaire, etc.) ainsi que les consignes de vote ou les désistements éventuels à l’issue du premier tour seront autant de variables qui influenceront largement les configurations de 2 tour et donc la composition future de l’Assemblée nationale.
NB : La commission des sondages, qui exerce un contrôle systématique des sondages, précise qu’elle n’exerce aucun contrôle sur les projections en sièges. Elle souligne que de telles projections doivent être interprétées avec prudence.