Enquête réalisée en ligne du 22 au 25 novembre 2024. Échantillon de 1124 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).
Paris, le 6 décembre,
- D’une manière générale, les Français montrent une certaine préoccupation pour le sujet de la santé : la majorité d’entre eux indiquent être préoccupés par la santé de l’ensemble de la population et plus particulièrement par celle des mineurs (65%) et des plus âgés (73%). Dans l’optique de préserver la santé des mineurs, les Français préconisent des mesures de sensibilisation aux risques de la consommation d’alcool, de tabac, de drogue (51%), à l’usage des écrans (51%) et à l’alimentation (45%). Plus d’un tiers d’entre eux pensent également que la pratique d’une activité physique devrait constituer un enjeu de sensibilisation pour les enfants de moins de 18 ans (37%).
- Dans le détail, les parents d’enfants mineurs s’avèrent particulièrement attentifs au suivi de la santé de leurs enfants : 69% d’entre eux indiquent ainsi être inquiets concernant la santé de leurs enfants, dont 20% se disent même très inquiets. Cette inquiétude tend à croître à mesure que l’âge des enfants est bas, les parents d’enfants âgés de 10 ans ou moins se montrant encore plus inquiets (77%). Des parents certes inquiets, mais qui se sentent à l’aise avec le suivi de la santé de leurs enfants : 93% d’entre eux considèrent bien maitriser le suivi de la croissance de leur enfant, 91% le suivi des vaccinations, 88% le suivi des besoins spécifiques de leur enfant et 86% les dépistages et tests à effectuer. Les parents âgés de 35 ans ou plus se montrent par ailleurs plus en capacité de gérer ces différents aspects que les plus jeunes. Des parents en maitrise, qui puisent principalement leurs informations d’échanges avec des professionnels de santé (71%), avec des proches (59%) mais aussi de leur expérience personnelle (51%).
- Concernant les professionnels de santé, le dentiste et l’ophtalmologue apparaissent de manière assez nette comme les deux spécialistes les plus consultés par les parents pour leur enfant mineur (respectivement 82% et 68%), le dermatologue (44%), l’orthophoniste (34%) et l’allergologue (27%) étant consultés par moins de la moitié des parents. Par ailleurs, la consultation de ces différents praticiens s’explique par différents motifs : si le recours au dentiste et à l’ophtalmologue a surtout lieu dans le cadre de visites préventives (respectivement 64% et 42%), la consultation des autres spécialistes a le plus souvent lieu en cas de réel besoin : soit par l’expression d’une gêne par l’enfant, soit suite à la recommandation d’un professionnel de santé. Enfin, dans un contexte de désertification médical de certains territoires, les rendez-vous apparaissent relativement difficiles à obtenir pour chacun de ces professionnels de santé, en particulier les moins consultés comme le dermatologue (69%), l’orthophoniste (57%) ou l’allergologue (57%). Et même s’il s’avère plus facile d’obtenir un rendez-vous chez le dentiste (60%) ou l’ophtalmologue (52%), cette facilité d’accès reste relative.