Enquête réalisée en ligne du 25 au 28 octobre 2024. Échantillon de 1013 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).
Que retenir de cette enquête ?
- D’une manière générale, les Français identifient bien le fonctionnement de la mémoire. Pour la quasi-totalité d’entre eux, la qualité de la mémoire peut être entretenue (93%), améliorée (92%) et constitue un avantage dans la vie (91%). Par ailleurs, 87% d’entre eux ont conscience que celle-ci se dégrade avec l’âge et qu’elle peut être influencée par le mode de vie (86%) ou des facteurs génétiques (70%). Des représentations de la mémoire qui sont surtout partagées par les plus âgés. En parallèle d’une bonne connaissance des composantes de la mémoire, les Français considèrent eux-mêmes avoir une bonne mémoire de manière générale (82%). Plus précisément, ils se sentent particulièrement à l’aise en matière de mémoire visuelle (85%), auditive (81%) ou gustative (81%), bien que les trois quarts d’entre eux estiment également posséder une bonne mémoire sur les plans olfactif (75%) ou tactiles (74%).
- S’ils considèrent majoritairement avoir une bonne mémoire, les Français ne sont pas pour autant à l’abri de rencontrer certaines difficultés dans ce domaine : près d’un tiers d’entre eux déclarent connaître au moins régulièrement des pertes de mémoire (31%), quand moins de 1 sur 5 indique ne jamais être concerné par ce phénomène (17%). Plus précisément, lorsqu’elles se produisent, ces pertes de mémoire concernent surtout des éléments relevant d’une importance peu marquée : le titre d’un livre ou d’un film (46% indiquent l’oublier au moins régulièrement), ce qu’ils avaient décidé de faire juste après avoir fini ce qu’ils sont en train de faire (36%), des mots (36%) ou encore ce qu’ils avaient envie de dire (33%). A l’inverse, des éléments de grande importance comme leur code de carte bleue (15%), un rendez-vous (18%) ou le nom de leurs proches (20%) sont moins susceptibles de faire l’objet d’un oubli de la part des Français. Des pertes de mémoire qui, même si elles ne concernent régulièrement qu’une minorité de Français, préoccupent plus de la moitié d’entre eux : 55% se disent inquiets à ce sujet, même si cette inquiétude reste relative (11% se sentent très inquiets). Logiquement, cette inquiétude est nettement plus marquée chez les personnes atteintes de pertes de la mémoire au moins régulièrement (76%).
- Connaisseurs du fonctionnement de la mémoire et préoccupés par le sujet des pertes de mémoire, les Français se montrent majoritairement capables d’identifier les signes d’un trouble de la mémoire, que ce soit pour un proche (75%) ou, dans une moindre mesure, pour eux-mêmes (67%). Toutefois, dans les deux cas, l’identification des symptômes reste relative dans les deux cas : moins d’1 Français sur 5 estime qu’il saurait identifier de manière certaine les signes d’un trouble de la mémoire. Afin de prévenir, ces signes, les Français perçoivent comme efficaces certains comportements comme la pratique d’exercices sollicitant les capacités intellectuelles (92%), le sommeil (90%), les interactions sociales (88%) ou encre l’apprentissage de nouvelles choses (87%). Dans cette optique d’amélioration de la mémoire, 79% d’entre eux déclarent avoir déjà fait des jeux de mémoire (dont 42% régulièrement, par prévention) tandis qu’ils sont minoritaires à indiquer avoir déjà consommé des compléments alimentaires (42%). Enfin, la consultation d’un médecin concernant des problèmes de mémoire ne concerne aujourd’hui que 9% des Français, même si parmi ceux qui ne l’ont jamais fait, 14% estiment en ressentir le besoin, notamment ceux concernés par des pertes de mémoire au moins régulièrement (28%).