Enquête réalisée en ligne du 20 au 23 juin 2025. Échantillon de 1 015 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).
Paris, le 4 juillet,
• Pour les Français, la santé est un sujet d’attention quotidien, la plupart d’entre eux indiquant adopter des comportements vertueux afin de la préserver. Toutefois, le niveau d’adoption de ces comportements diffère selon le sexe. En effet, les hommes déclarent se montrer globalement moins attentifs à leur santé que les femmes, et tout particulièrement en ce qui concerne leur santé mentale (84% vs 89%), la limitation de l’alcool (85% vs 91%), la protection contre le soleil (80% vs 90%), ou encore le recours aux dépistages (54% vs 62%). Seule la pratique d’une activité physique régulière apparait comme un comportement déclaré plus fréquent chez les hommes (74% vs 66%).
• Une donnée vient corroborer ces enseignements : 58% des Français estiment que les femmes sont plus attentives à leur santé que les hommes, tandis qu’une infime minorité déclarent l’inverse (4%). La moitié des hommes déclarent même que les femmes sont plus attentives à leur santé (51%). Néanmoins, deux tiers des hommes indiquent réaliser un bilan de santé au moins une fois par an (64%). 9% des hommes déclarent ne jamais réaliser de bilan de santé, un choix surtout motivé par le sentiment d’être en bonne santé (37%), un manque d’envie (28%) ou le fait de ne pas y penser (28%).
• Parler de sa santé apparait comme un sujet difficile pour les hommes, selon les Français. En effet, les trois quarts considèrent qu’il est facile de parler de sa santé pour une femme (77%), contre seulement la moitié pour un homme (54%). Sur ce dernier point, il existe une vraie différence de perception entre hommes et femmes : 64% des hommes estiment qu’il est facile pour eux de parler de leur santé, tandis que seulement 46% des femmes partagent cette opinion.
• De plus, 81% des hommes affirment avoir déjà vécu au moins une situation de malaise ou de difficulté à parler de leur santé, notamment par déni (33%), crainte du jugement (32%), honte (30%) ou culpabilité (28%). 4 sur 10 (40%) indiquent également ne pas savoir à qui s’adresser pour en parler. Des difficultés auxquelles les hommes de moins de 35 ans déclarent davantage avoir été confrontés (sont-ils vraiment plus exposés que leurs ainés, ou ont-ils plus de facilités à exprimer ces difficultés …?).
• De manière générale, les Français expriment un fort déficit d’information sur les différentes maladies masculines. Si un peu moins de la moitié des Français se disent bien informés sur le cancer de la prostate (47%), ils le sont encore moins concernant les autres maladies masculines comme l’alopécie (38%), les troubles de l’érection (33%), l’infertilité masculine (31%), le cancer des testicules (26%) et l’andropause (25%). Un niveau d’information qui se révèle relativement proche chez les hommes et les femmes. On observe également un niveau d’information très faible sur les dépistages : 42% des Français se déclarent bien informés sur les dépistages du cancer de la prostate, 23% concernant ceux de l’infertilité masculine ou des troubles de l’érection et 22% pour le cancer des testicules. Là encore, hommes et femmes déclarent un niveau d’information similaire.
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