Enquête réalisée en ligne du 20 au 23 septembre2024. Échantillon de 1 004 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).
Paris, le 4 octobre,
- D’une manière générale, les Français semblent plutôt avoir le moral : les trois quarts d’entre eux indiquent avoir un bon moral actuellement. Un moral susceptible d’être influencé par quatre principaux facteurs selon les Français : leur situation économique (43%), leur santé (42%), leur situation familiale (40%) et la qualité de leur sommeil (39%), les autres facteurs s’avérant un peu plus secondaires. Par ailleurs, les baisses de moral s’avèrent relativement temporaires chez les Français : pour les trois quarts d’entre eux, elles n’excèdent pas une semaine (77%), ni même quelques heures pour la moitié d’entre eux (49%). Mais malgré un moral assez bon, les Français sont nombreux à présenter des signes à ne pas négliger pour leur santé mentale, comme des difficultés à dormir (52%) ou une sensation de fatigue intense (46%). La plupart du temps, ces difficultés restent peu fréquentes, quoique non négligeables : 1 Français sur 10 indique ressentir des signes qui, lorsqu’ils se prolongent, peuvent être des symptômes de dépression.
- Concernant le cas spécifique de la dépression, la maladie semble relativement identifiée par les Français : 66% d’entre eux déclarent qu’ils seraient en mesure d’en identifier les signes chez un proche et 67% pour eux-mêmes, bien que cette capacité d’identification soit relative, moins d’un quart d’entre eux se montrant tout à fait sûrs d’eux. Pour les Français, la dépression constitue une maladie à proprement parler (85%), qui peut empêcher les personnes concernées (90%), mais aussi leur entourage (87%), de vivre normalement. Pourtant, par contraste, ils jugent généralement qu’il s’agit d’une pathologie qui n’est pas suffisamment prise au sérieux, ni dans la population (43%), ni par le système de soins en France (49%).
- En matière de traitement de la dépression, les proches (85%) et les professionnels de la santé mentale comme les psychologues (80%) sont considérés comme les plus utiles pour aider une personne présentant des symptômes de dépression, tandis que l’utilité de la médecine du travail (57%), des hypnothérapeutes (56%) et des pharmaciens (46%) fait davantage débat. Enfin, la consultation d’un psychologue ne concerne qu’une minorité de Français (32%), même si 12% d’entre eux font part d’un besoin de consultation.