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Les Français et l’automobile

Enquête réalisée en ligne du 4 au 7 juin 2024. Échantillon de 1200 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).

Paris, le 24 juin,

Quelles perceptions et quels usages de la voiture dans un contexte d’inflation ?

La plupart des Français (84%) déclarent avoir une bonne image de l’automobile, et d’autant plus parmi les plus âgés. La voiture est avant tout synonyme de liberté (91%) et de plaisir (77%), et perçue comme nécessaire pour se déplacer (90%). Néanmoins, 7 Français sur 10 (69%) estiment qu’il s’agit d’une industrie polluante, et d’autant plus chez les plus jeunes.

Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, les automobilistes déclarent adapter leurs comportements en privilégiant en premier lieu une optimisation de leur conduite (80%) et en comparant les prix à la pompe (78%), davantage qu’en réduisant l’utilisation de leur véhicule, au quotidien (63%), ou dans d’autres contextes (61%). En ce qui concerne les pouvoirs publics, les Français attendent surtout des mesures relatives au prix du carburant (diminution des taxes, contrôle du coût auprès des compagnies pétrolières), plutôt que des mesures favorisant l’accès aux transports en commun ou aux voitures électriques.

L’automobile dans un contexte de transition écologique

En ce qui concerne les aspects environnementaux, les Français se montrent majoritairement favorables aux mesures incitatives (prime à la conversion : 77% ; bonus écologique : 75%), et opposés aux mesures coercitives (qu’ils estiment également comme moins efficaces pour limiter l’impact environnemental de l’automobile). Une politique publique en matière de limitation de l’impact environnemental qui est plutôt mal perçue : plus des trois quarts des Français considèrent qu’elle est difficilement applicable en dehors des grandes villes (79%) et qu’elle apporte un stress supplémentaire aux conducteurs (77%).

En ce qui concerne la perception des voitures électriques, il s’agit encore d’une alternative qui peine à convaincre : pour les trois quarts des Français (75%), elles ne sont pas plus écologiques que les voitures thermiques car leur fabrication nécessite des composants polluants (et que la production d’électricité est également polluante). Leur coût élevé (63%) et leur autonomie limitée (52%) apparaissent comme les principales raisons de non-possession d’une voiture électrique.

La confiance en matière d’information automobile

Les proches (85%), et dans une moindre mesure les concessionnaires dédiés à une marque (74%) et les médias spécialisés (72%) sont les acteurs auxquels les Français déclarent le plus faire confiance dans le cadre de l’achat d’une voiture, même si cette confiance reste relative. Les acteurs digitaux recueillent largement plus la confiance des moins de 35 ans