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Les Français et le sommeil

Enquête réalisée en ligne du mercredi 22 au vendredi 24 avril 2025. Échantillon de 1 055 personnes
représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement
appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).

Paris, le 5 avril,

• Le sommeil apparaît comme un enjeu de préoccupation pour les Français : 90% d’entre eux déclarent y être attentifs dont 35% disent même y être « très attentifs ». Ce niveau d’attention porté à son sommeil s’avère être important chez l’ensemble de la population mais apparait toutefois un peu en retrait chez les 18-24 ans (78%). Concernant les horaires de sommeil, les Français adoptent des comportements un peu différents entre la semaine et le week-end. Si l’horaire moyen de coucher reste relativement proche (23:00 en semaine, contre 23:36 le week-end), les heures de lever varient entre la semaine (07:12) et le week-end (08:30). Une différence qui s’explique logiquement par des contraintes, notamment professionnelles, plus souvent présentes en semaine. Et si les heures de coucher et de lever varient peu selon l’âge, notons que les plus jeunes, moins attentifs à la question du sommeil, se distinguent du reste de la population : ils ont à la fois tendance à se coucher et à se lever plus tard que la moyenne, et ce, particulièrement le week-end. Ainsi, les Français déclarent en moyenne passer entre 8 et 9 heures par nuit au lit, que ce soit en semaine ou le week-end (à ne pas confondre avec le temps de sommeil : ils peuvent évidemment être au lit sans pour autant dormir).

• En ce qui concerne le regard que portent les Français sur leur propre sommeil, 45% déclarent qu’ils souhaiteraient dormir plus et 50% se montrent satisfaits de leur temps de sommeil actuel. Une volonté de dormir plus surtout partagée par les plus jeunes, les parents (contraints par les impératifs professionnels et familiaux) et logiquement les personnes indiquant dormir moins de 8 heures par nuit en moyenne. Par ailleurs, les Français se montrent plutôt satisfaits de leur temps de sommeil le week-end (54%) même si 36% d’entre eux souhaiteraient pouvoir dormir plus. Une opinion cette fois-ci moins partagée par les plus jeunes, mais toujours émise par les parents et les personnes passant moins de 8 heures par nuit au lit en moyenne.

• Les difficultés de sommeil concernent aujourd’hui une majorité de Français : 80% d’entre eux affirment avoir des difficultés à s’endormir le soir, dont 45% au moins quelques soirs par semaine. Des difficultés davantage expérimentées par les femmes, les plus jeunes et les parents. Ces problèmes de sommeil sont le plus souvent imputés à l’anxiété, au stress (55%) ainsi qu’à l’utilisation des écrans avant le coucher (40%) par les personnes concernées. Des causes dont le niveau d’attribution diffère selon l’âge, les jeunes mettant principalement en avant le rôle de l’utilisation des écrans et de la non-régularité des horaires de coucher à l’origine de leurs difficultés à s’endormir. Pour remédier à ces problèmes, les Français identifient une variété de solutions comme le fait de ne pas consommer un repas trop lourd ou trop léger avant le coucher (86%), préparer son environnement de sommeil (86%) ou se coucher aux mêmes horaires chaque jour (86%). La limitation de la consommation de produits stimulants (85%), le fait de réserver son lit uniquement au sommeil (83%) et le fait de ne pas consommer d’alcool le soir (78%) sont également perçus comme des solutions utiles. Et si ces conseils sont considérés comme utiles par la majorité des Français, cela peut notamment s’expliquer par leur capacité à identifier certains effets provoqués par le manque de sommeil comme la fatigue physique (61%), l’irritabilité (40%), l’anxiété (36%) ou encore la baisse de concentration (35%). Et si la fatigue physique est davantage identifiée par les Français âgés de 35 ans et plus, la baisse de la concentration est davantage citée par les plus jeunes parmi les principaux effets du manque de sommeil.

• Enfin, les Français déclarent dans l’ensemble se souvenir de leurs rêves (83%) et de leurs cauchemars (78%), sans que cela ne soit forcément systématique : moins d’1 Français sur 10 indique s’en rappeler toutes les nuits ou presque.