Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne les 26 et 27 décembre 2024. Échantillon de 2858 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Comment les Français appréhendent-ils la situation politique en France ? Comment imaginent-ils l’avenir de l’Assemblée nationale et du couple exécutif ?
Paris, le 2 janvier,
Depuis 15 ans en toute fin d’année, Toluna-Harris Interactive et RTL invitent les Français à partager leurs sentiments sur l’année qui vient de s’écouler et la façon dont ils envisagent les 12 mois à venir. Cette année, quelques questions leur ont été posées sur la situation politique actuelle et la manière dont ils envisagent son évolution au cours des prochains mois.
Que retenir de cette enquête ?
- Dans l’ensemble, la plupart des Français n’envisagent pas que la période d’instabilité gouvernementale qui a caractérisé l’année 2024 soit terminée : en effet, les trois quarts des Français pensent que François Bayrou ne sera Premier ministre que jusqu’à l’été 2025 (un diagnostic partagé par les sympathisants de l’ensemble des formations politiques y compris ceux du camp présidentiel), et même plus de la moitié (56%) seulement jusqu’au printemps prochain. Pour autant, ils se montrent partagés sur une éventuelle nouvelle dissolution à partir de l’été prochain, au moment où une telle perspective sera de nouveau possible : un peu moins de la moitié d’entre eux estiment que le Président de la République doit exercer ce pouvoir (47%) et pensent qu’il le fera (45%). Dans une telle hypothèse, la majorité des Français souhaiteraient que les formations soutenant le Président ne disposent pas de majorité à l’Assemblée nationale et qu’il y a une cohabitation (61%). Enfin, à ce stade, un peu plus d’un Français sur deux se déclare favorable à la démission d’Emmanuel Macron de ses fonctions de Président de la République (56%), un score en baisse de 8 points par rapport à début décembre (enquête réalisée juste après le vote de la motion de censure du gouvernement de Michel Barnier).