Enquête réalisée par Toluna Harris Interactive en ligne du 15 au 17 mai 2024. Échantillon de 1 070 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Paris, le 5 juin,
À la demande de l’Autorité Nationale des Jeux, Toluna Harris Interactive a interrogé un échantillon de 1 070 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, en amont de la Coupe d’Europe des nations de football, qui aura lieu du 14 juin au 14 juillet prochain. Cette étude s’inscrit dans la volonté de l’ANJ de recueillir des données sur l’état d’esprit des Français et leur rapport aux paris sportifs en amont des grandes compétitions sportives. Ainsi, depuis le dernier Euro en 2021, Toluna Harris Interactive a pu explorer pour l’ANJ les tendances de paris en amont de la Coupe du monde de Football 2022 et de la Coupe du monde de Rugby 2023.
Que retenir de cette enquête ?
- A un mois du début de la coupe d’Europe des Nations de football, plus de la moitié des Français avaient l’intention de suivre l’évènement (55%). Un niveau d’attente légèrement plus important que ce que nous mesurions en amont du dernier Euro en 2021 (48%, nous avions effectué cette mesure une semaine seulement avant le début de la compétition), de la Coupe du monde 2018 (49%), mais surtout de la Coupe du monde 2022 (38%). Rappelons que cette dernière compétition s’était déroulée en hiver et avait été accompagnée d’un appel au boycott au moment de l’étude. Si, comme pour les dernières grandes compétitions, l’intérêt est plus élevé chez les hommes que chez les femmes, on observe néanmoins que l’intention de suivre cette Coupe d’Europe est en hausse dans chaque catégorie d’âge de la population.
- Un peu plus de la moitié des personnes qui comptent suivre la Coupe du monde envisagent de faire des paris avec leurs proches mais ils sont cependant plus d’un tiers à avoir l’intention de parier de l’argent sur les résultats des matchs (35%), un niveau semblable à ceux mesurés en amont des dernières compétitions de football. Cette pratique est davantage anticipée au sein des classes d’âges les plus jeunes (44% des moins de 35 ans) et des classes sociales les plus aisées (41%). Plus précisément, la quasi-totalité des parieurs potentiels envisagent de parier sur les matchs de l’équipe de France (89%) bien plus que sur les rencontres opposant d’autres équipes (69%). Les matchs à fort enjeu suscitent également l’intérêt d’une large majorité des parieurs (86%). Dans l’optique de la compétition, 6 parieurs potentiels sur 10 estiment qu’ils ne parieront ni plus, ni moins que les dernières compétitions de football. 18% affirment qu’ils parieront plus d’argent, à un niveau équivalent de ce que nous pouvions mesurer en amont de la Coupe du monde 2022, et 21% affirment qu’ils parieront moins d’argent que lors des compétitions précédentes.
- Avant chaque compétition, Toluna Harris Interactive et l’ANJ mesurent la perception des Français quant aux risques d’addiction et de dépendance liés aux paris sportifs. Ainsi 82% des Français et 85% des parieurs potentiels affirment identifier ce risque, un résultat en hausse par rapport à la Coupe du monde 2022. Par ailleurs, si moins de la moitié de la population française voient les paris sportifs comme une façon de rendre les matchs plus excitants (44%) ou un moyen de gagner de l’argent (39%), ces niveaux sont bien plus élevés auprès des parieurs potentiels (respectivement 79% et 64%).