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Les Français et les troubles de l’apprentissage chez l’enfant

Enquête réalisée en ligne du 19 au 22 septembre 2025. Échantillon de 1 022 personnes représentatif de la population  française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).

Paris, le 3 octobre,

3 parents sur 10 (30%) déclarent avoir déjà consulté un professionnel de santé pour évaluer un trouble de l’apprentissage chez leur(s) enfant(s) (et 9% envisagerait de le faire à l’avenir). Environ la moitié d’entre eux (17%) déclarent qu’un trouble de l’apprentissage a réellement été diagnostiqué.

• Plus de 8 Français sur 10 (84%) estiment que les troubles de l’apprentissage peuvent se guérir chez un enfant, mais la moitié d’entre eux (40%) considère que cette guérison ne peut être que partielle. Une perception très proche de celle des parents déclarant avoir un enfant directement concerné.

• Les Français estiment que les troubles de l’apprentissage ont des impacts multiples chez l’enfant, notamment sur son bien être : ils causeraient de l’anxiété et du stress face à l’école (74%), des difficultés à suivre le rythme des autres enfants (69%), un impact sur ses relations sociales (67%) et sur sa confiance en soi (66%). Les effets sur la réussite scolaire et la surcharge cognitive sont néanmoins sous-estimés en comparaison avec les perceptions des parents directement concernés (respectivement 64% contre 79%, et 51% contre 76%).

Les Français considèrent majoritairement que les troubles de l’apprentissage sont mal pris en charge en France (60%). Néanmoins, une très faible part d’entre eux (9%) sont capables de se positionner clairement, traduisant une perception lointaine plutôt qu’une réelle connaissance du sujet. Ils ont toutefois une idée des obstacles à une prise en charge efficace des troubles de l’apprentissage. Ils mettent en avant l’importance du rôle des enseignants, en soulignant un manque de formation (60%) et de coordination avec les autres acteurs (54%) comme principaux obstacles à une bonne prise en charge, avec la complexité administrative (55%) . 

Plus de 8 Français sur 10 (82%) estiment qu’il est possible de demander des aménagements particuliers à l’école pour un enfant ayant des troubles de l’apprentissage. Là encore, ces aménagements visent principalement les enseignants : les Français préconisent de les former à la reconnaissance et à la prise en charge des troubles de l’apprentissage (63% estiment que c’est très pertinent), et d’accroitre leur coopération avec les familles et les professionnels de santé (59%).

• Enfin, bien que les Français trouvent pertinent l’usage outils pédagogiques adaptés, le recours aux outils numériques pour aider les enfants à surmonter leur trouble est clivant. 53% des Français les trouvent bénéfiques alors que 46% indiquent qu’ils seraient plutôt problématiques. Néanmoins, les parents d’enfants concernés apparaissent très majoritairement en faveur (70%) de ces outils.

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